Gagner sa confiance

Publié le 2 Mai 2017

Crois en moi

Crois en moi

T’as de la chance, quand même, de l’avoir dans ta vie.

Ça n’a pas toujours été facile, entre vous deux. Vous avez eu des hauts et des bas. Des hauts très hauts, puis des bas très bas. C’est beau, c’est ça qui fait de votre histoire d’amour une si belle histoire… Vous avez toujours réussi à vous en remettre, à vous remettre sur les rails, même quand ça n’allait pas. Ça n’a pas été facile, de gagner sa confiance.

Iel a été patientE avec toi, vraiment. Parce que faut quand même se l’avouer, t’es pas très facile à vivre. Je dirais même que t’es du genre assez compliquéE. Souvent, tu y penses, en souriant un peu : c’est incroyable qu’iel te supporte, quand même, depuis tout ce temps. C’est une belle preuve d’amour, ça, parce que, hein, toi, t’aimerais pas être en couple avec toi-même.

Non, c’est sûr, t’es pas une personne simple. T’es même plutôt difficile à suivre. Tu fais des trucs chelous, des trucs pas comme tout le monde. T’es bizarre, des fois.

Ya plein de fois où tu merdes, et souvent, tu t’en rends même pas compte. C’est ça le pire, c’est que tu t’en rends pas comptes. Plus tu es avec ellui, plus tu réalises à quel point ta logique est bizarre. Parce que plein de fois, tu le/la blesses, tu lui fais du mal, et tu t’en rends même pas compte.

Tu te rappelles la première fois où tu l'as vraiment fait souffrir ? C’était tout au tout début de votre relation. Tu lui as juste dit : « je pars en week-end avec des potes ! ». Puis t’es partiE en week-end, tu lui a envoyé 2-3 messages, 2-3 photos. Quand t’es revenuE, iel faisait la gueule. Puis toi tu comprenais pas. Tu lui as demandé « ben qu’est-ce qui va pas ? »

Et iel t’a répondu : « c’est bien ça le problème, tu sais même pas ce qui va pas ». Et là, iel a craqué, iel t’a tout jeté au visage. Tu t’étais pas renduE compte, à quel point c’était égoïste de partir en week-end sans ellui, comme ça, tranquille, sans prévenir. Sans l’inviter. Tu l’as même pas appeléE, t’as juste envoyé 2-3 messages de merde, 2-3 photos de merde, non mais tu le/la prends pour qui ??? Tu te rends pas compte, en fait. Et auprès de ses potes à ellui, c’était trop la honte.

« Iel est où, ton/ta copainINE ? » « Iel est partiE en week-end avec ses potes, sans moi ». Non mais t’imagines un peu la honte ? T’imagines un peu comment tu l’as fait passer pour unE conNE ?

Au début, t’as pas trop compris pourquoi iel était blesséE, mais ça avait l’air grave. T’as fini par percuter que, franchement, c’est égoïste et puis ça se fait pas, de partir sans prévenir, sans l’inviter, comme ça.

T’as compris que pour faire tenir un couple, il faut de l’investissement, des concessions. La confiance, ça se gagne. T’étais plutôt mal partiE. Mais t’allais te rattraper, promis.

Ça, c’était votre première engueulade. Pas la dernière. Pas la pire. Mais la première, en tous cas.

Bon, faudrait pas tout voir en noir. Vous avez eu des bons moments, aussi. C’est quelqu’unE d’incroyable. De drôle, d’intelligent, de spirituel, vraiment, c’est une personne hors du commun. Ça serait dommage de le/la perdre. C’est ton amour, ton âme sœur, ta moitié. C’est quelqu’unE de spécial, c’est pour ça qu’iel a besoin d’attention spéciales. Iel a besoin d’être rassuréE, peut-être plus que la moyenne, mais c’est normal, vu ce qu’iel a vécu, vu sa vie, c’est normal. C’est quelqu’unE de profondément blessé. La cicatrice est à vif. Oh, iel le raconte pas à tout le monde, non non non. Juste à toi.

Ya qu’à toi, qu’iel se confie comme ça.

Ya qu’à toi à qui iel s'autorise à raconter à quel point iel a été trahiE, trompéE, abandonnéE. C’est pour ça qu’iel a besoin de beaucoup de preuves d’amour – ce serait le cas de n’importe qui à sa place. Iel a perdu confiance dans les hommes/les femmes. C’est normal, avec touTEs les connardSSEs qui sont passéEs avant toi.

Et toi, si tu le/la trahis, tu vas en rajouter une couche. Ça serait horrible. Tu lui briserais le cœur et ça, tu veux surtout pas. Tu veux lui montrer, lui prouver, que t'es pas comme les autres. Que t'es différentE de touTEs les connardSSEs qui sont passéEs avant toi. Tu veux lui montrer qu’il y a des gens bien, qu’iel peut te faire confiance, qu’iel peut se faire confiance, tu veux lui redonner confiance, quoi.

Mais c’est pas facile vu que t’arrêtes pas de merder.

Comme cette fois, là, où t’avais été boire un verre avec ton ex. Ton ex et toi, ya plus rien, vraiment, ya plus de désir. Vous êtes juste amiEs. Sauf qu’au fond de toi, tu savais, qu’iel apprécierais pas que tu boives un verre avec ton ex. Que ça lui ferait du mal, que c’était pas nécessaire qu’iel le sache. Alors, t’as fait un truc horrible : tu lui as pas dit.

Tu lui as menti. T’as été boire un verre avec ton ex puis tu lui as pas dit. C’est pour ça qu’iel s’est énervéE, quand iel l’a appris. Là aussi, au début t'as pas compris pourquoi iel s'énervait à ce point. Pourquoi ça avait l'air si grave. Mais iel avait l'air de souffrir tellement, d'être tellement blesséE que tu t'es dit que ça devait être toi, le problème. Non mais franchement, pourquoi t’as menti ? C’est justement ça qui rend le truc louche ! T’as rien dit, tu l’as caché, mais pourquoi t’aurais des trucs à cacher, hein ?

Ellui, iel a rien a cacher, iel est clean. Ellui, iel te dit TOUT. Iel est honnête, transparentE, puis c’est normal, iel a rien à se reprocher. Du coup, iel comprend pas que tu puisses lui cacher des trucs, vu que ellui te cache rien.

Mais toi, tu lui mens, tu lui caches des trucs, c’est bien la preuve que t’as des choses à te reprocher. Parce que sinon, tu lui aurais dit, que t’allais boire un verre avec ton ex. Et déjà quelle idée ? QUI va boire un verre avec son ex, hein ? QUI ferait ça, et pourquoi, sinon pour flirter ? Tu doutes de ton couple, en fait. Tu mets ton couple en danger. Pourquoi tu joues à ce jeu là ? C’est qui, qui compte le plus dans ta vie ? Ton ex, ou moi ? Et si vraiment, je compte plus que ton ex, alors pourquoi tu le/la vois ?

MenteurSE. TricheurSE. Malhonnête.

Bon, c’est vrai que la raison pour laquelle iel a appris que t’allais boire un verre avec ton ex, c’est parce qu’iel a fouillé ton téléphone. C’est pas cool. Au fond de toi, tu sais que ça se fait pas, que ça serait n’importe qui d’autre qui aurait regardé ton téléphone, tu serais super en colère. Mais ellui, c’est différent. C’est normal qu’iel ait pas confiance, vu toutes ces fois où iel a été trahiE. Puis c’est normal qu’iel ait pas confiance en toi, finalement : c’est en fouillant ton téléphone qu’iel s’est renduE compte que t’avais menti.

Normal, qu'iel doute de toi. C’est pas comme ça que tu risques de gagner sa confiance. Et après, tu te plains qu’iel ait pas confiance en toi. Mais c’est normal, aussi, t’as vu comment tu te comportes avec ellui ?

Tu lui caches plein de trucs. Tu mens. Tu calcules tout le temps. Comme pour ceTTE collègue, là, avec qui tu t’entends super bien. Avec qui tu déconnes, avec qui tu rigoles, avec qui tu passes des bons moments. A la maison, t’en parles pas – ou si peu. En tous cas, tu parles pas de ça. C’est pas la peine, en fait – ça va juste le/la blesser pour rien. Iel va juste se sentir en danger pour rien. Parce que toi, tu SAIS qu’entre ceTTE collègue et toi, ya rien. Mais ellui, il va direct s’imaginer des trucs, ça va lui faire du mal.

Et tu veux surtout pas lui faire du mal, tu veux pas le/la blesser, non, vraiment, tu veux pas. Tu te sentirais tellement coupable, si tu lui faisais du mal...

Et te sentir coupable, c'est horrible, non, tu veux pas.

Une fois, t’as voulu être honnête, dire la vérité. En soirée, t’avais un peu flirté, comme ça, pour le fun. Au fond de toi, tu savais que ça lui plairait pas. Mais tu l’as fait quand même. Du coup, le lendemain, t’as pris ton courage à deux mains puis tu lui as dit.

« Je dois te dire… Hier, j’ai un peu flirté avec quelqu’unE ».

L’interrogatoire à recommencé. C’était où ? Avec qui ? Avec quelqu’unE de plus beau, hein c’est ça le problème ? Je suis pas assez bien pour toi ? Non mais tu m’aimes pas en fait, non mais tu mens depuis le début, en fait. Tu te fous de ma gueule, en fait. Parce que sinon, t’aurais pas besoin de flirter avec d’autres personnes, comme ça. Moi, j’ai pas besoin de flirter avec des gens, moi j’y pense même pas, moi j’ai besoin que de toi !

Et c’est vrai qu’en y réfléchissant, avec le recul, tu te dis, c’était pas très malin. Franchement, t’aurais pu t’en passer. T’en avais pas vraiment besoin.

Comme pour ton ex. T’avais vraiment, VRAIMENT besoin de le/la voir ? Non, en fait. Alors t’aurais pu t’en passer. C’est ta faute, en fait : si tu l’aimais vraiment, pour de vrai, ben t’aurais besoin que d’ellui. Tu le/la mettrais en haut de ta liste des priorité. C'est bizarre que ça soit pas le cas.

Tu aimerais tellement qu’iel puisse avoir confiance en toi. Tous les jours, t’y travaille. Vous en avez déjà discuté, iel t’a déjà expliqué que chez ellui, la confiance, c’est difficile, ça met un peu de temps. Mais avec du courage, de l’investissement, vous allez y arriver. Enfin, surtout toi. Faut juste que tu sois irréprochable et puis ça va marcher.

Un jour, iel aura confiance en toi. Un jour, vous n’aurez plus des hauts et des bas, mais que des hauts. Un jour, vous vous disputerez plus.

Un jour… Tu vis dans l’attente de ce jour-là. C’est pour ça, tu peux pas le/la quitter. Vous êtes faitEs pour être ensemble. Personne ne t’a jamais aimé comme ça, autant que ça.

Iel te le dit, des fois : si tu me quittais, je m’en remettrais jamais, tu es conscientE de ça ? Si tu me trompais, tu me briserais le cœur. Si tu me trahissais, j’aurais plus jamais confiance en personne.

C’est romantique.

C’est beau, que quelqu’unE compte autant sur toi. C’est pas donné à tout le monde, ça, d’avoir AUTANT d’importance dans la vie de quelqu’unE. Ya peu de gens qui peuvent dire ça.

T’imagines, la responsabilité que tu as entre tes mains ? Si tu échoues, tu vas ruiner ses dix prochaines années. Sa vie, même, tu vas ruiner sa vie. Tu vas même ruiner ses 458 prochaines vies. Tu vas tout ruiner. Mais si tu réussis… tu vas lui redonner confiance. Iel va être tellement heureuxSE, grâce à toi. Tu vas le/la libérer de ses fardeaux, guérir ses blessures.

Quelle mission, n’est-ce pas ? Un grand pouvoir implique de grandes responsabilités… Alors c’est vrai, ça fait un sacré poids sur les épaules. Ça fait beaucoup de choses à gérer, pour une seule personne. Faire attention à ce que tu dis. A ce que tu fais. A ce que tu ne fais pas.

Peut-être qu’iel a raison. Peut-être que tu l’aimes pas assez. Moins qu'avant. Ou pas comme il faut. Peut-être qu’iel a raison, que t’es unE manipulateurICE, unE menteurSE, unE calculateurRICE. Sinon tu passerais pas ton temps à réfléchir, est-ce que j’ai le droit de faire ça, est-ce qu’iel serait d’accord, est-ce que je dois lui dire. Tu passerais pas ton temps à être sur tes gardes, en veille permanente, avec un ellui imaginaire toujours perché sur ton épaule. Tu passerais pas ton temps à t'auto-surveiller comme ça.

Peut-être qu’iel a raison et que t’es pas normalE. Tu fais que le/la blesser. T’as des envies bizarres, des fantasmes bizarres, des activités bizarres. Comme partir en vacances juste avec tes potes, sans ellui. Ou flirter avec des inconnuEs dans un bar. Ou être super complice avec unE collègue.

Mais iel t’aime malgré tout. Iel te le dit, des fois : « Je t’aime. J’ai pas confiance en toi, mais je t’aime. Même si tu me fais souffrir, je t’aime ». C’est ça, qui vaut le coup. Tu es tellement importantE à ses yeux, tu vois ? Tu comptes tellement, pour ellui. T’as jamais été aussi important pour quelqu’unE, personne, avant lui, ne t’a trouvéE si exceptionnelLE. Si unique. Personne, avant ellui, ne t’avait fait sentir à ce point que tu étais l’amour de la vie de quelqu’unE.

Alors, fais ton devoir et avec dévotion. Amoureusement. Reste jusqu’à ce que tu réussisses ton impossible mission. Même si t’es malheureuxSE – de toutes façons, iel est plus fragile, plus vulnérable que toi, tu souffres moins, ton malheur, c'est rien à côté du sien. Même si ça va pas – c’est qu’une mauvaise passe, ça ira mieux. Même si tu te sens tout le temps coupable – ce n’est que la juste punition pour tes bizarreries. Même si tu passes ton temps à t’excuser – avec raison, finalement, vu ce que tu fais comme conneries.

C’est sûr, des fois, tu penses à le/la quitter. T’as des doutes sur votre couple, même si, bien sûr, tu lui dis pas, pour pas l’effrayer pour rien. Des fois, tu te demandes si t’es heureuxSE. Après une engueulade, encore une, une de plus. Des fois, tu vois plus que ses défauts et que tu te dis que une vie entière à ses côtés, ça va être galère, quand même. Ta mission te paraît trop lourde à porter – le/la rendre heureuxSE, non, j’arriverai pas.

Quand t’as envie de tranquillité, de calme plat. Quand tu te dis que la passion, c’est épuisant, surtout dans les bas. Quand tu perds espoir qu’un jour les choses iront mieux et que tu te dis, les hauts vraiment hauts, ça arrivera plus, ça arrivera pas.

Mais après, tu te reprends. Vous avez traversé toutes ces épreuves ensembles, ça serait con de s’arrêter là, non ? Vous avez vécu tellement de choses. Vous avez surmonté des trucs insurmontables. Et vous avez construit une vie ensemble… Vous avez des amiEs communs, des passions communes, des enfantEs communEs, même, pourquoi pas. La rupture, ça serait vraiment dur, un déchirement.

La rupture, tu vois pas comment ça pourrait se faire autrement que dans la douleur, dans les cris, dans les larmes et dans le sang. Tu vas le/la blesser, mais alors tellement, TELLEMENT fort. Normal : votre relation, c’est déjà la douleur, les cris, les larmes et le sang. La rupture, ça pourrait que être pire, et ça sera éternel vu qu’iel t’a bien dit qu’iel s’en remettrait JAMAIS.

Puis faudrait pas tout voir en noir, ya quand même des bons moments. Ya des choses qui te manqueraient. C’est quelqu’unE d’exceptionnel, d’intelligent, de drôle, de spirituel… Un peu caractérielLE, c'est vrai, mais c'est aussi pour ça que tu l'aimes, non ? Toi, t'aimes bien les challenges. Faudrait pas que ça soit trop facile. Puis tu as appris tellement de choses, grâce à ellui. Je crois qu’on peut même dire, sans exagération, que c’est grâce à ellui que tu es la personne que tu es, aujourd’hui.

Alors t’imagines, tu peux pas le/la quitter. Après tout ce qu’iel t’a apporté ? Après tout ce qu’iel a fait pour toi ? Toi, tu voudrais le/la lâcher, juste maintenant, pile au moment où iel est vulnérable, pile au moment où iel a le plus besoin de toi ? T’imagines à quel point ça serait égoïste, sans coeur, ingrat ?

Non, vraiment, le/la quitter, tu peux pas. Surtout qu’iel te l’a dit : si tu le/la quitte, il n’y aura pas de deuxième fois. Si tu le/la quitte, tu pourras plus jamais revenir en arrière et tu le/la perdra. Pour TOUJOURS.

Alors reste, gâche pas tout. Travaille à ta relation, fais des sacrifices, des concessions, prouve que t’es quelqu’unE de bien. C’est pas facile, une relation. Toi, tu le sais, que la confiance, ça se gagne. Que l’amour, le vrai amour, ça se mérite.

Alors fais de ta relation ton chemin de croix. Le travail d’une vie. Prends sur toi. Peu de gens peuvent se vanter d’être aiméEs comme ça. D’être si importantE, si utile aux yeux de quelqu’unE. Iel t’aime si fort, n’est-ce pas ? Si fort…

Alors continue de fermer les yeux. Continue de ne pas voir que votre relation, ça va pas. Que les règles du jeu sont compliquées, qu'elles changent tout le temps, que tu les comprends pas. Continue de penser que c'est normal, de passer ton temps à t'excuser, à t'auto-surveiller, à faire tout en fonction d'ellui. Continue de penser que c'est juste les sacrifices normaux que n'importe qui devrait faire pour son couple...

Parce que voilà. Iel te fait exister, finalement. Douloureusement, certes… mais c’est mieux que rien, n’est-ce pas ?

 

NDLR: Je ne pense pas que ça soit ok de s'excuser en permanence, de se sentir coupable, de s'auto-surveiller. Je ne pense pas non plus que ça soit OK d'être en face de quelqu'unE qui nous reflète une image négative de nous-même. Je pense pas que ça soit OK de se blâmer en permanence, de se dire qu'on fait pas bien, pas comme il faut, pas assez.

Je ne pense pas que ça soit OK d'entendre de la bouche de l'autre qu'on est responsable de sa souffrance parce qu'iel nous aime. Je ne pense pas que ça soit OK que l'autre fasse peser sur nous une telle responsabilité: tu as le pouvoir de me sauver ou de me détruire.

Je ne pense pas que ça soit OK d'être dans une relation où on passe son temps à attendre que ça aille mieux.

Et surtout, j'ai l'impression de savoir vers où ça mène (même si heureusement toutE le monde ne va pas jusque là): aux violences physiques.

Alors je sais que c'est pas facile, que c'est même super compliqué. Que toi, c'est pas pareil, c'est pas des vraies violences mais que des disputes. Ok, peut-être que des fois ça va un peu loin mais c'est pas des violences morales. Sauf que, voilà. Un pas dans la direction des violences conjugales, même si c'est qu'un pas, c'est déjà un pas de trop.

Le propre de l'amour inconditionnel, c'est justement de ne pas devoir le mériter.

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Cet article est en miroir d'un autre article de ce blog, "Je t'aime si fort... (quand l'amour fait mal)".

 

 

Aller plus loin:

- Un mug, "Dessine-moi un éléphant"

Rédigé par Decade

Publié dans #Couple, #Violences psychologiques

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C
Ca me rappelle mon ex. Et ça me rappelle le soulagement, quand j'ai eu la force de partir. Et le long chemin de reconstruction. J'ai eu de la chance, d'avoir des amis qui m'ont dit que ça n'allait pas. Je ne sais pas combien de temps je serais restée.
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D
<3
M
Merci pour cet article, le résumé est excellent. Je me suis rendu compte il y a peu que moi, j'étais l'Autre. Celui qui culpabilise, qui fouille, qui espionne, qui pompe l'air. Sauf que, ma victime et moi, on a mis 15 ans à s'en rendre compte. Que c'était comme ça. Alors, bien sûr il faut discuter. Chacun pose ses limites, et s'impose les mêmes. Si j'ai un conseil à toutes et tous, ce qu'il ne faut plus perdre le contact avec ses ressentis. Quand on commence à douter, à rationaliser, à s'expliquer on a bien tort de ressentir ce qu'on ressent c'est qu'il est temps de se tirer. Envolez-vous
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